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Planant dans l’azur sans nuages
Quel est cet étrange oiseau noir
Son œil a des reflets sauvages
Qu’a-t-il bien pu apercevoir
Il décrit des cercles funestes
Et lentement descend, descend
Comme une malédiction céleste
Sur tes oisillons innocents.
REFRAIN
L’épervier farouche
Te guette méfie-toi
Son allure est louche
Et déjà tu es sa proie
Dans vos nids timides
Mères gardez vos petits
Car le rapace avide
A beaucoup d’appétit.
Ainsi une maman fidèle
Vivait près de son cher trésor
C’était la petite Gisèle
Une enfant pure, un vrai coeur d’or
Qui travaillait comme cousette
En haut de la rue des Martyrs
Et le sam’di soir à la Galette
Elle dansait pour se divertir.
REFRAIN
L’épervier farouche
Te guette méfie-toi
Son allure est louche
Et déjà tu es sa proie
Il invite et danse
La valse aux accents troublants
Déjà il manigance
Ta perte pauvre enfant.
Ainsi au bout d’une semaine
La petite était en maison
Et dans cette ambiance malsaine
Avait perdu ses illusions
Voyant un couteau sur la table
Elle s’en transperça le cœur
En maudissant le misérable
Qui s’enfuit cynique et moqueur